À la Guerre

air : Malbrougt s'en va-t-en guerre, septembre 2001

George Bush s'en va-t-en guerre

Il se prend pour le maitre de la terre

George Bush s'en va-t-en guerre

En guerre d'Afghanistan (bis)

Il va tuer des femmes

Déjà que l'embargo les affame

Il va tuer des femmes

Et des petits enfants (bis)

Il paraît que ça mène

Le pétrole est au prix de la haine

Il paraît que ça mène

A la démocratie (bis)

Moi j'crois que ça nous mène

Terrorisme d'états de la haine

Moi j'crois que ça nous mène

A la voyoucratie (bis)

Quand est-ce que l'on s'arrête

Faudra-t-il attendre que ça pète ?

Quand est-ce que l'on s'arrête

De croire en leurs conneries (ter)

Aux marches d'la Préfecture

air : Aux marches du Palais 1730, mars 2001

Aux marches d'la Préfecture (bis)

Y a une tant belle file lon la (bis)

Dès quatre heures du matin (bis)

Hommes et femmes attendent lon la (bis)

Ce sont des exilés (bis)

Venus faire leur demande lon la (bis)

La France, si tu voulais (bis)

Nous vivrions ensemble lon la (bis)

Carmagnole des Chômeurs

Les socialistes avaient promis (bis)

du fric et du travail aussi (bis)

Mais ils nous ont menti

ils servent les rentiers

Voilà qu'il y en a marre

vive le son vive le son

Voilà qu'il y en a marre

vive le son de l'explosion

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

la bourgeoisie rose à la lanterne

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

comme la droite on la pendra !

Tous les chômeurs ont pour amis (bis)

tous ceux qui vivent de leur travail (bis)

Mais ils ont pour ennemis

les boîtes d'insertion

qui exploitent notre misère

Insoumission ! insoumission !

Qui exploitent notre misère

et manipulent l'opinion

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

tous les commerçants de la souffrance

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

dans leurs villas on les brûlera !

Non les chômeurs n'ont pas besoin (bis)

ni de tuteurs ni de conseils (bis)

Ils veulent du travail

et surtout le partage

Partage des richesses

et du travail et du travail

Partage des richesses

et du travail également

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

la bourgeoisie rose à la lanterne

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

comme la droite on la pendra !

Les chômeurs et les précaires

air : la jeune garde

Refrain :

Prenez garde ! Prenez garde !

Vous les banquiers, les financiers, les gavés, et les curés

V'là les chômeurs,

V'là les précaires,

Qui descendent sur le pavé.

C'est la lutte finale qui commence

C'est la revanche de tous les meurt-de-faim

C'est la révolution qui s'avance

Et qui sera victorieuse demain.

Prenez garde ! Prenez garde !

V'là les chômeurs et les précaires !

Enfants de la misère,

Chômeurs et précaires en colère,

CES, stages ou RMI,

Nous n'sommes pas pour autant soumis.

Nous combattons pour la justice,

Nous n'voulons plus d'boulot factice,

Nous ne voulons plus de promesses.

Nous voulons l'partage des richesses.

Comme de bien entendu

décembre 2000

Il bouffait d'l'OGM, comme de bien entendu.

Ça lui posa problème, comme de bien entendu.

Prions donc pour ses gènes, comme de bien entendu.

L'expert lui a dit qu'c'était pas son problème, comme de bien entendu.

Il planta plus de graines, comme de bien entendu.

Ça lui posa problème, comme de bien entendu.

La nature devint blême, comme de bien entendu.

L'expert lui a dit : « Vous nous d'vez 3 millions, comme de bien entendu.

Faut plus de production, comme de bien entendu.

La santé, on s'en fout, comme de bien entendu.

Nous, on veut les gros sous, comme de bien entendu.

Et on va te brev'té jusqu'au trou du cul, comme de bien entendu ».

Contre les lois sécuritaires

air : Ay ! Carmela, décembre 2002

Jospin, Sarko, Raffarin

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Sont des hommes à combattre

Ay Carmela, Ay Carmela

Ils ont choisi de pondre

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Toutes ces lois qui nous confondent

Ay Carmela, Ay Carmela

Ils ont juré d'abattre

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Emmigrés et SDF

Ay Carmela, Ay Carmela

Que font les socialistes ?

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Ils approuvent, ils sont complices

Ay Carmela, Ay Carmela

Honte à ceux qui choisissent

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Cet univers d'injustice

Ay Carmela, Ay Carmela

Ces lois sécuritaires

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Il faut toutes les foutre par terre

Ay Carmela, Ay Carmela

Si nous les laissons faire

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Plus de monde solidaire

Ay Carmela, Ay Carmela

Il est grand temps de dire

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Que nous voulons vivre libres

Ay Carmela, Ay Carmela

Sans caméra dans le dos

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Sans flic pour bien faire dodo

Ay Carmela, Ay Carmela

On veut flâner dans les rues

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Sans keuf qui nous colle au cul

Ay Carmela, Ay Carmela

Se boire quelques petits coups

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Sans se retrouver au trou

Ay Carmela, Ay Carmela

Pouvoir parler sans entraves

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Sans passer au tribunal

Ay Carmela, Ay Carmela

Pour une vie qui nous ressemble

Boum, Badamoum, Badamoum, Bam-bam

Réagissons tous ensemble

Ay Carmela, Ay Carmela

Court texte contre la vidéo-surveillance

air: Aux Champs-élysées, mars 1999

Dans tout Montpellier (bis)

Au boulot, au MacDo,

sur la place de la Comédie

On est toujours espionné

à Montpellier

Courts textes contre le chômage

manifs des chômeurs en janvier/février 98

sur l'air de Le travail, c'est la santé

Répartition des richesses

Plus personne dans la misère

Plus d'apparts inoccupés

Ni de gens dehors

sur l'air de J'ai la rate qui s'dilate

Ouviers précarisés

Immigrés chartérisés

Les chômeurs clochardisés

On n'est plus au moyen-âge

On exige le partage

sur l'air de Aye Carmela

Les chômeurs en colère (bis)

Boum badaboum badaboum bam bam (bis)

Ras l'bol de la misère (bis)

Aye Carmela, aye Carmela (bis)

Tous dans la même galère  (bis)

Boum badaboum badaboum bam bam (bis)

Salariés solidaires (bis)

Aye Carmela, aye Carmela (bis)

sur l'air de La Carmagnole

Le gouvernement avait promis (bis)

De réduire la fracture sociale (bis)

Mais ils nous ont mentis

Nous virent à coup de matraque

Dansons la Carmagnole

Vive le son, vive le son

Dansons la Carmagnole

Vive le son de l'explosion

Ah, ça ira, ça ira, ça ira

Tous les technocrates à la lanterne

Ah, ça ira, ça ira, ça ira

Tous les technocrates, on les pendra

Courts textes de Ras l'Front Toulouse

milieu des années 90

sur l'air de Da dou ron ron

Contre Le Pen

Faut s'mobiliser

C'est un danger pour nos libertés

Facho, raciste

Macho, antisocial

Le Pen casse-toi toi

Le Pen casse-toi

Oui à l'égalité,

Oui Solidarité

Nos à tes idées fascistes

Le Pen casse-toi toi

Le Pen casse-toi

sur l'air de Les amants

Refrain:

Comment ne pas perdre la tête

avec cette France fascisée

Le Pen, "les Mégrets" et ses chevaliers

La démocratie en danger

Nous sommes vigilants

D'la liberté nous sommes les garants

Nous la défendons

Dans l'unité nous gagnerons

Nous autres citoyens en colère

Tous unis dans la rue

On dit non aux idées de le Pen

L'égalité, c'est notre but

Toulon, Marignane et Vitrolles

Et Orange, c'est la haine

Quand le fascisme montre son nez

les lois racistes sont appliquées

Contre les fascistes il faut faire front

Tous ensemble dans la lutte

Aujourd'hui et demain dans la rue

Contre Le Pen et toute sa clique

sur l'air de C'est un Mauvais garçon

C'est un mauvais garçon

Une tête de cochon

Un sale fasciste

Nous prend pour des cons

Avec son programme bidon

C'est un méchant p'tit gars

Qui fait du dégât

En démocratie ee

Le Pen, ne croit pas que ça va durer

On en a assez

Nous les pauv'gars, nous ne sommes pas aimés

Du front national qui nage hors la loi

Il faut avoir pour être à son goût

Le profil bas et le cerveau mou

Et dans les villes qu'il gouverne

Il ne répand que la haine

Vu la façon dont ces villes sont gérées

Il y a de quoi l'éradiquer

sur l'air de Milord

Refrain :

Allez, le Pen, casse-toi

Nous, on veut pas de toi

On veut l'égalité

Français et immigrés

Qu'l'avort'ment soit un droit

Que l'on ait tous un toit

Et aussi un emploi

Ensemble, on gagnera

Pas d'France à la Mégret

Pas de chasse aux sans-papiers

Face à tes troupes armées

On sera toujours là

Dans leur sac de socialo

air : L'Harmonica des Naufragés, janvier 2001

Dans leur sac de socialo

Ils ont mis ce qu'ils croyaient de plus beau

Une dose de perfidie

Et tout l'argent de leurs amis

Une liste de bonnes promesses

Des gorilles accrochés aux fesses

Ils y ont mis tout le pognon

Dont l'contribuable avait fait don

REFRAIN : Arriveront les élections

Ils nous prendront un peu plus pour des cons

Pour rafler les électeurs

Ils nous f'ront croire qu'ils ont du coeur

J'ai rencontré un nazi

Qui m'a parlé de son beau pays

Tout le monde était gentil,

Pas très pensant mais très soumis

Il m'a dit que c'était l'meilleur

Que j'devais pas avoir peur

Quand ils auront tout le pays

On ne restera qu'entre amis

REFRAIN

Et moi dans mon sac à dos

Je ne m'encombre pas de ragots

Je n'y mettrais que mon coeur

Le casse-croute que m'a fait ma soeur

Pour ce qui est de leur connerie

J'y mettrais y a pas d'souci

Une bombe de peinture

Pour écrire partout sur les murs.

REFRAIN

Ils ont voté et puis après

Il fallait les voir ce soir-là

Ces socialistes très bon teint

Voter pour faire du social

comm' un boulanger fait son pain

Ils ont élu pêle-mêle

Quelques chômeurs intéressés

et des menteurs à la pelle

Et deux ou trois manipulés

Ils ont voté, et puis après ?

Ils accueill'ront, méthodiques

Quelques chômeurs fort égarés,

En feront des statistiques

Afin de mieux les contrôler

Madame, Monsieur qu'êtes-vous ?

Chômeur de très longue durée

Ou bien malades ? Ou bien fous ?

Ou seulement handicapés ?

Ils ont voté, et puis après ?

Si telle est votre galère

Il faudrait vous stériliser

Car la société ne peut guère

tolérer la diversité

Car ce n'est pas qu'ils soient fascistes

Mais xénophobes seulement

Un tantinet eugéniste

Pas de voisin trop différent

Ils ont voté, et puis après ?

Un atelier colliers de nouilles

Un repas pour les ventr' à pattes

Il faut occuper les fripouilles

Et leur donner quelques patates

Il faut justifier son salaire

Fair' tourner la pompe à fric

Et bien observer les précaires

en informant la République

Ils ont voté, et puis après ?

Dans un monde libertaire

le cul vissé dans leurs fauteuils

Je ferai à ces gestionnaires

fumer les fiches de l'accueil

Et puis attachés à leur grille

sans ironie ni dérision

Ils raconteront graciles

les méandres de leurs passions

Professionnels de l'exclusion !

Je chôme

air : J'suis snob de Boris Vian, novembre 97

Refrain:

Je chôme, je chôme

Ca fait longtemps que j'chôme

Y'en a qui se tuent au turbin

Pour faire des trucs qui servent à rien

Et moi, je fais d'la politique

Pour casser tout'c'trafic

Je chôme, je chôme

Tous mes amis aussi, et demain toi aussi

Chemise de Tati

Chaussures marché noir

Blouson de récup'

Et vieux futal à 5 balles

Avec des copains, on tient une assoc :

"De la tune pour tous

Du boulot pour ceux qu'en veulent"

On a un réseau

d'échanges, c'est gratuit

du fric, y en a pas

On se paye avec des prunes

J'prenais du Prozac

Mais j'ai arrêté

J'préfére gueuler

Ca fait du bien, c'est moins cher

J'm'ballade à pied

J'bouffe pas d'ortolans

Je jette pas grand-chose

C'est vrai, j'suis devenu écolo

Mon appartement est vraiment charmant

L'compteur est bloqué

Les fauteuils sont sous scellés

J'vais pas au ciné

J'ai pas les moyens

Comme j'ai beaucoup de temps

J'fais du théâtre, j'écris des chansons

J'avais la télé

Mais ça m'énervait

J'l'ai retournée

D'l'aut'côté, c'est plus reposant.

La java de Bouche en Blair

air : La Java des bons enfants, février 2003

Au QG d'la Maison Blanche,

Deux hommes, sur l'Irak se penchent

Le Père Bush et son pote Blair

Nous préparent une jolie / guéguerre

Ils veulent liquider Saddam,

Qu'il tombe raide sous l'macadam

Nous jurant qu'c'est un loup noir,

Alors qu'ils zieutent tout son / or noir.

Sûr qu'Hussein n'est qu'un tyran,

Mais Bush, pas blanc pour autant,

Ils nous prennent tous pour des cons,

À leur Guerre, NOUS DISONS NON.

Et tous ces enfants d'Bagdad,

Qui ne cherchent que rigolade,

Bientôt pâles sous les décombres,

Bush creusera encore des tombes.

Se croient-ils les rois du monde ?

Pour ainsi jeter leurs bombes,

Nous voulons vivre autrement

A bas leur pouvoir op / primant.

Sûr qu'Hussein n'est qu'un tyran,

Mais Bush, pas blanc pour autant,

Ils nous prennent tous pour des cons,

À leur Guerre, NOUS DIRONS NON.

Au QG d'la Maison Blanche,

Deux hommes, sur l'Irak se penchent

Le Père Bush et son pote Blair

Nous préparent une jolie / p'tite guerre

Au QG d'la Maison Blanche,

Deux hommes veulent leur p'tite revanche

Ne rentrons pas dans leur jeu

Dénonçons tous leurs vils enjeux.

Je vous salue Fratrie

air : La Prière de Georges Brassens, décembre 97

Par la Kalachnikov et le fusil M16

par nos livres d'Histoire qui parlent de victoires

et de joyeux soldats en marche vers la gloire

alors que dans les guerres il n'y a que des perdants

par ces grands imbéciles qui criaient "à Berlin"

Je vous salue Patries

Et par la Der des Der qui fut pas la dernière

par l'acier des canons qu'un curé a bénis

par ces millions de morts, fauchés dans leur jeunesse

par ces peuples ruinés, par ces bourgeois nantis

par l'impôt qui nous saigne pour l'industrie de guerre

Je vous salue Patries

Par les instituteurs qui enseignent à leur classe

l'égalité des peuples et l'amour de la paix

par l'olivier planté, par le champ moissonné

par le berceau construit par l'habile ouvrier

par l'enfant qui découvre un monde émerveillé

Je vous salue Fratries

Par le vieillard serein qui laisse à ses enfants

un monde un peu plus beau aux frontières effacées

un moulin à finir, des fruits à récolter

par l'esprit éclairé des sciences enseignées

par l'humain libéré du joug du capital

Je vous salue Fratries

Laisse l'OGM

air : Laisse Béton de Renaud, décembre 2000

J'étais tranquille, j'étais peinard

J'mangeais mes épinards

Le type est entré dans l'café

Avec un coup d'prion dans l'nez

Puis il s'est approché de moi

Puis il m'a regardé comme ça

T'as du fric, mon type, faut que j'te l'pique

Faudra qu'tu bouffes de l'OGM

Car maintenant y faut qu'tu aimes

J'vais t'apprendre un jeu rigolo

A coup d'campagnes pour gogo

Ca me f'ra un paquet d'oseille

Moi j'lui ai dit, laisse béton

M'a filé son soja

j'ai dit qu'j'en voulais pas

Y m'a filé son blé

J'lui ai tout dégueulé

J'étais tranquille, j'étais peinard

Accoudé au comptoir

Le type est entré dans le bar

Protégé par deux malabars

puis il s'est approché de moi

puis il m'a regardé comme ça

ta bibine sans dioxyne, ça m'déprime

j'vend des centres d'incinération

à tes politiciens marrons

ça nous fait un paquet d'biftons

et toi ta dose de pollution

tu sais qu't'auras jamais raison

moi j'lui ai dit, laisse béton

m'a filé une centrale

j'ai crié au vandale

m'a filé un procès

j'en ai eu pour mes frais

La morale de c'te pauvre histoire

C'est qu'pour manger sans s'faire avoir

Y faut qu'tu t'mettes à regarder

Si ta bouffe n'est pas trafiquée

Quant à la fin d'une chanson

Tu sens monter l'indigestion

Faut avoir d'l'imagination

Pour pas vomir sur leur pognon

Laissez rester les Sans Papiers

air : les petits papiers, Nîmes 18.03.2000, à l'occasion du Carnaval pour le droit à la différence

Laissez passer Les Sans Papiers

Les clandestins, Papiers chagrins

Les réfugiés, Papiers rêvés

Et pour la vie

Laissez rester Les exilés

Venus d'Asie Ou d'Algérie

Venus chercher D'l'humanité

Chez les français

N'expulsez pas Les Sans Papiers

Les étrangers, Les immigrés

Le droit du sol, Le droit du sang

C'est consternant

Laissez partir Dans un charter

Les m.n.r Et jorg heider

Sans oublier tous les f.n

Facteurs de haine

Monsieur pasqua, Papiers cacas

Monsieur debré, Papiers WC

chevènement Et puis vaillant

Vous emmerdez

(nouveau couplet par la chorale)

Les droits de l'homme sont bien français

Surtout ne l'oubliez jamais

Enfin faites respecter le droit

Plus d'cas par cas

(nouveau couplet par la chorale)

Messieurs Jospin et Constantin

Vous pouvez dès demain matin

Cessez d'les traiter comme des chiens

Ils sont humains

Accueillez tous Les Sans Papiers

De la plac', Il y en a assez

Fraternisons, Réagissons

REAGISSEZ

Lettre au miraculé de la république

air : le Déserteur de Boris Vian, assises locales de soutien aux sans-papiers, à St Martin d'Hères, le 23 janvier (source : Inter-Peuples ; Bulletin du CIIP de Grenoble)

Monsieur Chevènement, je vous fais une lettre

Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps

Voici en commençant, mes voeux les plus sincères

Pour gagner votre guerre en bon convalescent.

Vous êtes le miraculé, essayez donc le doute

Changez un peu de route, envers les sans-papiers.

C'est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise

Que ce dossier s'enlise faute d'humanité.

Je suis venu chez vous, six années en arrière

Contraint par la misère qui sévissait chez nous

J'étais plein d'espérances, j'écoutais mon grand-père,

Qui avait fait la guerre, pour libérer la France.

J'ai fait plusieurs boulots, payés au lance-pierres

A l'usine, à la terre, j'ai connu bien des maux

Mais je gardais au coeur, tout au long des jours sombres

Et des pépins sans nombre, l'espoir des jours meilleurs.

Puis, j'ai appris un jour que ma terre d'asile

Rendrait bien plus facile un titre de séjour

Qu'il suffisait d'aller dans une préfecture

Avec des preuves sûres et beaucoup de papiers.

J'y suis allé confiant et j'ai tout révélé

De mes activités, de mes antécédents.

Mais quelques mois après, on m'a dit (c'est énorme !)

Que j'étais hors des normes, que j'étais refusé.

Monsieur Chevènement, dans votre circulaire

Que je ne connais guère, comme beaucoup de gens

Paraît que vous fixez des conditions très dures

Pour ouvrir l'aventure d'être régularisé.

Pour sortir du pétrin il serait raisonnable

De croire les gens capables de partager le pain

Il serait plus humain d'ouvrir les coeurs, les villes

A ces soixante mille qui demandent en vain

A ces soixante mille qui attendent en vain

A ces soixante mille qui espèrent sans fin.

Loto, chômage, Prozac

air : Aye, Carmela !, printemps 97

Les grattes-grattes prolifèrent (bis)

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini (bis)

Fini d'se laisser faire (bis)

plus de loto, plus de loto (bis)

Toujours les mêmes à la télé

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini

Fini d'se laisser faire

Parole à tous, parole à tous

Nos murs couverts de pub

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini

Fini d'se laisser faire

Dessinons tous, dessinons tous

Apparts vides par milliers

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini

Fini d'se laisser faire

Réquisition, réquisition

Prozac contre chômage

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini

Fini d'se laisser faire

Réveillons-nous, réveillons-nous

Des gadgets par milliers

Stop, y'en a marre, y'en a marre, fini

Fini d'se laisser faire

Grand débarras, grand débarras

Vive le travail choisi

Stop, par chacun, par chacune, vivons

Choix du temps, choix de production

Tous unis, nous vaincrons

Et vive les discussions

Stop, par chacun, par chacune, vivons

Discutons et décidons

Tous unis, nous vaincrons

La Marseillaise de la Double-Peine

air : la Marseillaise, écrite par Fatiha, la Mamie de la Double-Peine, 1998

Allons enfants de l'immigration

Le jour de gloire est arrivé

Contre Pasqua et sa tyrannie

Chevènement nous est arrivé (bis)

Entendez-vous dans vos cités

Mugir le féroce policier

Ils viennent jusque dans vos bras

Expulser nos fils et nos compagnons

Debout l'Immigration

Marchons main dans la main

Pour la, pour la, pour la Liberté

Et notre Dignité !

Méditterranée de Ras l'Front Nîmes

Méditerranée, où tous les peuples sont mêlés

Grecs ou turcs, de Marseille jusqu'au port d'Alger

Méditerranée, c'est ta culture qui fait rêver

Tes olives, tes épices, ton vin enchanté.

Depuis des temps immémoriaux on s'est croisé

Entre Italiens, Français, Marocains, Portugais

Que l'on soit né à Gênes, Athènes ou à Vitrolles

D'où que l'on vienne on avait tous le même sol

Mais aujourd'hui sur ces flots bleus passe un nuage

Si menaçant qu'il es urgent de se bouger

Méditerranée, c'est maintenant qu'il faut lutter

Pour le couscous et l'aïoli ou la paëlla

Méditerranée, c'est dans tes eaux qu'il faut noyer

Le racisme, le fascisme, pas les immigrés

La race pure, le droit du sang, on n'en veut pas

Nous, les échanges et les mélanges, on aime ça.

Car le danger, on le sait bien, c'est l'exclusion

La seule loi, l'emblème des cons

Pasqua, Millon, Blanc et leurs acolytes

Auront bientôt le retour du bâton.

Méditerranée, oui, c'est bien toi qui m'a donné

D'mes ancêtres, l'envie d'être homm' de sangs mêlés

Méditerranée, y'en a Ras l'Front des viles idées

Du FN, de sa haine, ENSEMBLE, IL FAUT LUTTER !

Montpellier

air : dans le port d'amsterdam, mars 2001

Dans les rues de Montpellier, on n'a pas fini d'râler

Le gros Frecshhh est passé, mais fallait s'en douter

Dans les rues de Montpellier y'aura des défilés

Des manifs endiablées contre ses beaux projets.

Dans les rues de Montpellier, les p'tits s'ront oubliés

Sans-papiers expulsés, non à la mendicité

Les artistes s'ront parqués dans des salles bien gardées

On en reprend pour 6 ans, mais les votants ont parlé

Dans les rues de Montpellier, si tu veux te loger

T'as qu'avoir du blé ou c'est le taudis assuré

Pour payer le tramway, les impôts, c'est parfait

Ils pourront les monter, les flics s'ront là pour cogner.

Dans les rues de Montpellier, tu peux pas te cacher

Les caméras sont partout, ils savent tout sur tout

Dans les rues, t'es fliqué, tu peux plus te balader

Quant à l'insécurité, c'est eux qui l'ont inventée.

La Mémoire de Papon

air : J'ai la mémoire qui flanche, novembre 97

J'ai la mémoire qui flanche

J'me souviens plus très bien

Comme j'étais un bon milicien

Les allemands m'aimaient bien

Tout entre nous a commencé

Sur les bords de l'Allier

J'étais zélé, j'ai bien bossé

Pétain m'a apprécié.

J'ai la mémoire qui flanche

J'me souviens plus très bien

Des papiers, j'en ai signé plein

Je remplissais des trains

Avec des juifs ? des résistants ?

P'têt' des juifs résistants.

J'étais zélé, j'ai bien bossé

Laval m'a bien aimé.

J'ai la mémoire qui flanche

J'me souviens plus très bien

Des marocains, des algériens,

J'en ai torturé plein

Du sale boulot, pas rigolo

Un boulot de salaud

J'étais zélé, j'ai bien bossé

Mollet m'a décoré.

J'ai la mémoire qui flanche

J'me souviens plus très bien

Après Vichy et les colonies

J'suis revenu à Paris

J'ai fait tuer des algériens

Et d'autres bons à rien

J'étais zélé, j'ai bien bossé

De Gaulle m'a remercié.

J'ai la mémoire qui flanche

J'me souviens plus très bien

Voilà qu'après toutes ces années

Ils m'ont abandonné

Croix d'résistant, légion d'honneur

J'croulais sous les honneurs

J'étais zélé, j'ai bien bossé

Je n'ai aucun regret ...

La Montpelliéraine

air : la Marseillaise, printemps 97

Allons enfants de la colère

Debout ! Debout, les prolétaires !

Travailleurs, chômeurs ou précaires

Prisonniers de la même galère (bis)

Entendez-vous tous ces menteurs

Payés par les profiteurs ?

Ils tentent par tous les moyens

De nous faire tous vivre comme des chiens.

Refrain (repris de la Marseillaise du peuple)

Chantons la liberté !

Défendons la cité !

Marchons, marchons !

Sans souverain,

Le peuple aura du pain !

Allons enfants de la galère

Debout ! Debout, les prolétaires !

Chômeurs, mendiants, jeunes et étrangers

Ce monde, il nous faut le changer (bis)

Entendez-vous tous ces voleurs

Banquiers, patrons, prédateurs ?

Ils veulent toujours plus de fric

Avec eux, ils ont les juges, les flics.

Allons enfants de la misère

Debout ! Debout, car c'est la guerre

. Contre nous de la tyrannie

L'étendard sanglant est levé (bis)

Entendez-vous dans les journaux

Rugir les vigiles, les faschos ?

Ils viennent jusque dans nos coeurs

Susciter la haine et la peur.

Passez la monnaie

air : Dans les prisons de Nantes

Dans ce pays de France

Passez la monnaie,

l'argent, les thunes et les biftons.

Dans ce pays de France

Y avait des braves gens (bis)

Toutes leurs économies

Passez la monnaie,

l'argent, les thunes et les biftons.

Toutes leurs économies

Ils les jouaient en Bourse (bis)

Puisqu'il est bien légal

Passez la monnaie,

l'argent, les thunes et les biftons.

Puisqu'il est bien légal

Du chômage s'engraisser (bis)

Ils disent qu'les p'tits Chinois

Passez la monnaie,

l'argent, les thunes et les biftons.

Ils disent qu'les p'tits Chinois

S'éclatent à travailler (bis)

C'est-y qu'pour être libre

Passez la monnaie,

l'argent, les thunes et les biftons.

C'est-y qu'pour être libre

Faut d'abord être esclave ? (bis)

Qu'est-ce qu'on attend ?

air : "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?" de Ray Ventura, mars 2003

Qu'est-ce qu'on attend pour les fair' taire ?

Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'ils nous enterrent,

Ces raffarins, ces sarkozys,

Ces flics, ces keufs et toute la panoplie.

Depuis qu'ils ont repris les rênes,

Les matraques jonglent à perdre haleine,

Les p'tites bavures, ils n'en ont cure,

Qu'est-ce qu'on attend, (bis)

Qu'est-ce qu'on attend pour les fair' taire ?

Qu'est-ce qu'on attend pour les fair' taire ?

Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'ils nous enferment,

Arrestations, puis expulsions,

Deviennent chaqu' jour leurs seul's motivations.

Les charters de nouveau en fête,

Tourbillonnent au dessus d'nos têtes,

Remplis d'maliens, ou de roumains,

Qu'est-ce qu'on attend, (bis)

Qu'est-ce qu'on attend pour les fair' taire ?

Qu'est-ce qu'on attend pour les fair' taire ?

Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'ils nous enterrent,

Les p'tites fractures, les p'tites tortures,

Aux poulaillers de nouveau s'aventurent.

La prévention n'est plus de mise,

La répression leur seule devise,

Plus d'libertés, d'fraternité,

Qu'est-ce qu'on attend, (bis)

Qu'est-ce qu'on attend ? SOYONS REBELLES.

Que la guerre est douce

air : "Le loup, la biche et le chevalier" de Henri Salvador, mars 2003

Que la guerre est douce,

Se répétait l'oncle Sam.

En suçant son pouce,

Bush rêve du déclin d'Saddam.

Cette guerre si douce

Sauvera le Capital,

Les pauvres, ils s'en foutent,

Qu'ils s'effondrent sous les balles.

Les Etats-Unis sont aux abois,

Vers l'Irak voguent tous leurs trois mâts,

Oua, Oua, Oua, Oua

Mais les braves anglais sont toujours là,

Pour soutenir ces scélérats,

La, la, la, la

Les petites filles

Tomberont sous les gravats,

Hussein, quoiqu'ils disent,

Dans son palais restera.

Le peuple du Tigre

De son sang se videra,

Mais du désert vide,

L'or noir toujours giclera.

Oh, le vilain conte que voilà,

Bush, en Irak, tout détruira

La, la, la, la

Et tous les nantis, encore une fois, Applaudiront à ses exploits,

Oua, oua, oua, oua

Cette guerre indigne,

Nous devons l'arrêter là,

Que de toutes les villes

Retentissent des : Halte là !!

La Liberté prime,

Et c'est là notre unique choix.

S'ils persistent et signent,

Nous ne baiss'rons pas les bras (bis)

Régularisation

air : Aye Carmela, décembre 97

Debré ou Chevènement

Boum badaboum badaboum bam bam

Font le programme des fascistes

Aye Carmela, aye Carmela

Honte à ceux qui choisissent

Boum badaboum badaboum bam bam

La dérive nationaliste

Aye Carmela, aye Carmela

Pays des Droits de l'Homme

Boum badaboum badaboum bam bam

Seul'ment pour ceux qu'ont du fric

Aye Carmela, aye Carmela

On ne peut laisser faire

Boum badaboum badaboum bam bam

Nous accueillerons nos frères

Aye Carmela, aye Carmela

Régularisation

Boum badaboum badaboum bam bam

Pour tous ceux qui le demandent

Aye Carmela, aye Carmela

Faire la grève de la faim

Boum badaboum badaboum bam bam

Pour pas mourir sous la torture

Aye Carmela, Aye Carmela

Jospin et Constantin

Boum badaboum badaboum bam bam

Sont complices des assassins

Aye Carmela, Aye Carmela

Dow Jones ou CAC 40

Boum badaboum badaboum bam bam

Le même ordre nous condamne

Aye Carmela, aye Carmela

Camarades ministres

Boum badaboum badaboum bam bam

Dernière heure pour comprendre

Aye Carmela, aye Carmela

Cont'le capitalisme

Boum badaboum badaboum bam bam

Tous les Terriens solidaires

Aye Carmela, aye Carmela

Rendez-vous avec la thune

air : Le soleil a rendez-vous avec la lune de Charles Trenet, écrite par le chômeur-parolier Gaby, AC ! Rhône

Le chômeur a rendez-vous avec la thune

Mais la thune n'est pas là

Et le chômeur l'attend

Le chômeur ne demande pas la fortune

Seulement un rev'nu décent.

La thune est là, la thune est là, la thune est là

Et le chômeur ne la voit pas.

Elle est gérée, et gaspillée

Par une poignée d'privilégiés

Qu'a pas trop sué pour la gagner

Le chômeur a rendez-vous avec la thune

Et la thune n'est pas là

Et le chômeur comprend

Qu'il ne faut plus pleurnicher au clair de lune

Et qu'il faut lutter maintenant.

La lutte est là, la lutte est là, la lutte est là

Hommes et femmes privés d'emploi

Les salariés, les étudiants, les immigrés

Au coude à coude on va gagner ....

Le chômeur a rendez-vous avec la thune

Mais la thune n'est pas là

Et le chômeur la prend

Semaine sanglante

(autres couplets à ajouter selon le thème)

Nous voilà rendus aux évêques,

aux Jean-Paul II et aux Lefèbvre

Il va pleuvoir des eaux bénites

Les troncs vont faire un argent fou.

Jusqu'à quand les intégristes

vont-ils régir l'cours de nos vies

avec Travail, Famille, Patrie

comme au bon vieux temps de Vichy

A part des flics et des vigiles,

On ne voit plus dans les villes,

Que des chômeurs ou des précaires,

Des SDF ou des mendiants.

Le monde suinte la misère,

Les heureux même sont tremblants

La mode est au conseil de guerre,

Les riches contre les prolétaires.

Les gens de Bourse, les actionnaires,

Les exploiteurs et les vendus,

Les profiteurs de la misère,

Les complaisants, les parvenus,

Capitalistes planétaires

Et leurs larbins et leurs sicaires,

Grouillent comme un tas de verrues

Sur les cadavres des vaincus.

Ce Social là

air : Emilie, Emilia de Hugues Aufray, automne 2000

Refrain :

Socialos, ce social là  

Le joli résultat que voilà !

Pas beaucoup d'égalité, pas plus de fraternité

et de moins en moins de liberté !

Socialos, ce social là :

Le joli résultat que voilà !

Après le temps des fachos, puis celui des collabos,

voilà maintenant les socialos !

J'étais ouvrier, je travaillais quarante heures,

Je rêvais d'un avenir meilleur,

J'ai cru le P.S. qui disait changeons la vie :

Et me voilà chômeur pour la vie !

J'allais faire mes courses au super marché du coin,

Je n'avais pas beaucoup de sous,

Mais tout a changé Jospin m'a bien possédé :

Je n'ai plus de sous du tout !

Toute la journée j'attend au resto du coeur,

Pour avoir trois pommes de terre,

Il parait que c'est bien, que c'est le progrès social :

Mais je n'ai qu'un droit : me taire !

Les boites d'insertion me poursuivent sans arrêt,

Elles disent vouloir m'insérer,

Elles font du pognon en exploitant la misère :

Moi, je refuse de me faire XXXX !

XXXX à choisir parmi arnaqué, entubé, possédé, yuku lé lé ....

Socialauds

air : V'là l'bon vent, hiver 1998/99

Refrain : Socialauds ! Socialauds !

Gros salauds, mon banquier m'appelle !

Socialauds ! Socialauds !

Gros salauds, et l'huissier m'attend.

J'ai pas d'pognon pour mon loyer

Et pas d'oseille pour mon dîner

Refrain

Et pas d'oseille pour mon dîner

Le Père Lionel y doit trouver

Refrain

Le Père Lionel y doit trouver

Où sont planqués tous les lovets

Refrain

Où sont planqués tous les lovets

Le Père Trichet y doit raquer

Refrain

Le Père Trichet y va raquer

Et l'Père Fabius y doit cracher

Refrain

Et l'Père Fabius y va cracher

Le pognon on va le trouver

Refrain

Le pognon on va le trouver

On va taxer les financiers

Socialauds (2)

air : V'là l'bon vent, mai 2002

Refrain : Socialauds ! Socialauds !

Gros salauds, le FN m'appelle !

Socialauds ! Socialauds !

Gros salauds ... et Chirac m'attend.

Plein d'promesses pour nous faire voter (bis)

L'programme Chirac à l'arrivée (bis)

Des caméras pour nous fliquer (bis)

Quand on lutte pour l'égalité (bis)

Et des matraques pour nous casser (bis)

Quand on lutte pour la liberté (bis)

Mais où est la fraternité ? (bis)

Les pauv' ne peuvent plus se loger (bis)

Le capital s'est envolé (bis)

Toujours plus de précarité (bis)

Esclavage pour les sans-papiers (bis)

Plus besoin d'délocaliser (bis)

Impunité des financiers (bis)

Délit des pauv' exacerbés (bis)

Sur l'créneau d'l'insécurité (bis)

Au fond du trou vous êtes allés (bis)

C'est les fachos politisés (bis)

qui vont finir par gouverner (bis)

Le FN pour nous menacer (bis)

Et Chirac pour exécuter (bis)

Solidaires par milliers

air : Chanson du conseil pour le maintien des occupations, mai 68, février 2003

Raffarin à Matignon

Sarkozy à l'intérieur,

Que croyez-vous qu'ils vont faire ?

Sûr'ment pas du solidaire

Mais des flics, par centaines,

Des pandores, par milliers,

Mais des flics, des pandores

Par centaines et par milliers.

La misère est à nos portes,

Trop de gens déboussolés.

Que font-ils ? Ils les déportent,

Alors qu'il faudrait donner :

Des apparts, par centaines,

Des papiers, par milliers,

Des apparts, des papiers

Par centaines et par milliers.

Sous prétexte de morale,

Et de l'insécurité,

Ils flagellent notre idéal,

C'est à nous de résister.

Des manifs, par centaines,

Des slogans, par milliers,

Des manifs, des slogans

Par centaines et par milliers.

Leur beau monde est un bordel

Qu'il faut déstabiliser.

Inventons des passerelles,

Où nous pourrons exister.

Des forums, par centaines,

Et des teufs, par milliers,

Des forums et des teufs

Par centaines et par milliers.

A quand nos filles en nonnes,

Et nos gars émasculés,

Ils veulent nous dicter des normes,

Que nous n'accep'trons jamais.

Des amants par centaines,

Des étreintes par milliers,

Des amants, des étreintes

Par centaines et par milliers.

De libertés ils nous privent,

Bientôt des chaînes à nos pieds,

Prenons garde à la dérive,

Nous devons nous rassembler.

bis ( Libertaires par centaines,

Solidaires par milliers,

Libertaires, solidaires

Par centaines et par milliers. )

Terre d'accueil

air de la chorale, mars 2001

Ils ont crus qu'en venant ici

Bras ouverts ils s'raient accueillis

Voulant échapper aux carnages

Ils se sont échoués sur nos plages

Ref: Si une frontière décide qui est bon

Cette fourmilière est peuplée de cons

De cons assassins qui protègent leur terrain

suppliant leur dieu qu'on ne leur vole pas leurs biens

Au début on les a parqués

Ils ont crus qu'ils s'raient écoutés

Un par un on les a jugés

Puis décidé d'les expulser

Les journaliste en ont parlé

Pour faire bien dans l'actualité

Les politiques s'sont exprimés

Au cas par cas ils s'ront virés

Ref

Tremblez financiers et patrons

air : Chant du départ, novembre 97

La victoire en chantant

Et en menant la grève

La justice guidant nos pas

Et du nord au midi

La révolte se lève

Sonnant l'heure du prolétariat

Tremblez, financiers et patrons

Ivres de fric et de guerre

L'ouvrier proclame l'autogestion

Le paysan reprend sa terre

La révolution nous appelle

Car sans elle pas d'avenir

Et le peuple aspire à vivre (bis)

Le capitalisme doit mourir. (bis)

Vélo

groupe Chiche Montpellier, automne 2000

Les autos ça pue, ça sent la charogne

Les autos ça pue, ça tue, ça pollue

Moi mon p'tit vélo, il sent l'eau d'cologne

Moi mon p'tit vélo, il sent la laitue

La Vélorution (Sur l'air de Jingle bells)

Chorus :

Les autos, les autos,

C'est un vrai poison

La vélo, la vélo, la vélorution

Hey (bis)

Nous voulons pédaler,

sans se faire asphyxier,

sans se faire écraser,

sans se faire insulter

Nous en avons assez de

nous faire renverser

par ces tarés d'chauffeurs aux neurones enfumés

Chorus

Nous voulons pédaler,

sans se faire asphyxier,

sans se faire écraser,

sans se faire insulter

Nous en avons assez de

N'pas être respecté

Et des publicités

Pour leurs voitures de tarées.

Si j'avais une auto (Sur l'air de Si j'avais un marteau)

Si j'avais une auto,

Je serais un gros naze

Je lacherais les gaz,

Dans la gueule des vélos.

Je polluerais la Terre,

J'en aurais rien à faire.

J'abus'rais du klaxon, à fond,

J'emmerd'rais les piétons ...

Oh, oh, je serais un gros con !

Oh, oh, oh, oh (bis)

Auto ciao (Sur l'air de bella ciao)

Le jour se lève je me réveille

Auto ciao, auto ciao,

Auto ciao, ciao, ciao,

Le jour se lève je me réveille

Et je vois l'envahisseur !

O bicyclette emmène moi

Auto ciao, auto ciao,

Auto ciao, ciao, ciao,

O bicyclette emmène moi

Il faut virer les autos !

Car si l'auto, poursuit sa route

Auto ciao, auto ciao,

Auto ciao, ciao, ciao,

Car si l'auto, poursuit sa route

Nous allons tous dépérir !

Tous asphyxiés, tous écrasés

Auto ciao, auto ciao,

Auto ciao, ciao, ciao,

Tous asphyxiés, tous écrasés

Il nous faut nous révolter !

O bicyclette emmène moi

Auto ciao, auto ciao,

Auto ciao, ciao, ciao,

O bicyclette emmène moi

Pédalons pour la liberté !

J'ai un beau vélo (Sur l'air de J'ai du bon tabac)

J'ai un beau vélo,

Une belle bicyclette

Toi dans ton auto

Tu pues vraiment trop

Laisse ta caisse au garage (Sur l'air de Santiano)

Laisse ta caisse au garag' et prend ton vélo

Il fait beau, jette toi à l'eau

Tes rollers et un p'tit sac à dos

Ca muscle les fesses et les abdos

Tiens bon l'guidon, pas besoin d'gazoil

Il fait beau, jette toi à l'eau

Juste en appuyant sur les pédales

Nous allons virer toutes les autos

L'antibagnole (Sur l'air de la Carmagnole)

Monsieur le maire avait promis (bis)

Des pistes cyclables longues et jolies (bis)

Mais en réalité

Ya pas d'sécurité

Dansons l'antibagnole

A bas le son, à bas le son

Dansons l'antibagnole

A bas le son du klaxon

Monsieur le maire avait promis (bis)

Des beaux parks à vélos gratuits (bis)

Mais on attend aussi

Les bus et l'tram gratuits

Fêtons l'antibagnole

A bas le son, à bas le son

Dansons l'antibagnole

A bas le son du klaxon

Sur l'air de La Mauvaise réputation

Les vélos, rollers et piétons

Ont mauvaise réputation,

Si l'on stoppait la pollution,

Certains se f'raient beaucoup moins d'ronds.

On ne fait pourtant

de tort à personne

En voulant virer le bruit

des klaxons ...

Mais les lobbies n'aiment pas que

l'on veuill' respirer un peu mieux,

Non, les lobbies n'aiment pas que

l'on imagin' la ville sans eux.

Tout le monde va s'asphyxier.

Les pédégés, nous laiss' crever !

Au villag' pour aller chercher

Ses marmots son pain son Libé

Au lieu de marcher, pédaler,

On préfère son diesel douillet.

On ne fait pourtant

de tort à personne,

En voulant virer

le bruit des klaxons...

Mais les braves gens n'aiment pas

que certains les traitent de paresseux,

Non, les braves gens n'aiment pas

que l'on dise ce qui est bon pour eux.

Les écolos en ont assez,

Vélorution, hasta siempre !

Le visionneur des télés

air: Poinçonneur des lilas de Gainsbourg, mars 1999

J'suis l'visionneur des télés

Le gars qui r'garde et qu'on ne voit jamais

Je surveille les rues d'la ville

Les gens défilent

8 heures par jour 24 écrans

Pour moi la vie c'est noir et blanc

Devant mon mur d'aquariums

Je vois aller venir des petits hommes

Y a pas d'couleur ni de paroles

Dans mon sous-sol

Paraît qu'y a pas de sot métier

Moi j'mate la vie sur des écrans

Des écrans, des écrans, encore des écrans

Des écrans, des écrans, toujours des écrans

Y a d'quoi dev'nir dingue

De quoi prendre un flingue

Mais je reste comme un flan

Devant mes écrans

Des écrans, des écrans, toujours des écrans

Des p'tits écrans, des p'tits écrans ...

J'suis l'visionneur des télés

Big Brother chargé d'la sécurité

J'en ai marre, j'en ai ma claque

De ce cloaque

Pour tuer le temps, j'ai découvert

Que j'peux dormir les yeux ouverts

Pour m'surveiller, ils ont mis

Une caméra pointée sur moi aussi

Y a quelque part un vigile

Une aut'victime

Qui sur des écrans noir et blanc

Surveille tous les gardiens d'écrans

Des écrans, des écrans, encore des écrans

Des écrans, des écrans, toujours des écrans

Y a d'quoi dev'nir dingue

De quoi prendre un flingue

Mais je reste comme un flan

Devant mes écrans

Des écrans, des écrans, toujours des écrans

Des p'tits écrans, des p'tits écrans ...

V'l'sale temps

air : V'la l'bon vent, février 2003

Ref : Militaires, va-t-en guerre

Fabricants de la misère

Marchands d'armes, de canons

Financiers, nous on vous dit NON

Bush en Irak veut guerroyer (bis)

Bien à l'abri dans son QG (bis)

Ses conseillers dans le passé (bis)

Ont accompli d'autres méfaits (bis)

Chili, Vietnam, Nicaragua (bis)

Et en Irak les revoilà (bis)

Pour les intérêts financiers (bis)

De leurs chers amis les banquiers (bis)

Au nom de dieu, au nom du Droit (bis)

Toujours tuer pour l'argent roi (bis)

Les chefs d'états ces hypocrites, (bis)

Que des conneries ils nous débitent (bis)

Mais ils sont prêts à envoyer (bis)

Leurs troupes sur leur ex-protégé (bis)

Car c'est bien eux qui ont armé (bis)

Saddam quand ça les arrangeait (bis)

Ils lui ont toujours bien vendu (bis)

Des armes autant qu'ils a voulu (bis)

Vous n'irez pas assassiner (bis)

Un peuple en toute impunité (bis)

Sachez qu'on a tous bien compris (bis)

Que votre credo c'est le profit (bis)

V'là les flics

air : le bon dieu dans la merde, mars 2003

Ref (bis): Racistes, violents, injustes

V'là les flics

Attention aux matraques

Les jeunes des cités

V'là les flics

S'en prennent plein la gueule

Police

Se font tuer par balles

V'là les flics

Se font tuer par balles

Refrain

Ensuite les sans-papiers

V'là les flics

S'en prennent plein la gueule

Police

Expulsions mortifères

V'là les flics

Expulsions mortifères

Refrain

Les squatteurs et teuffeurs

V'là les flics

S'en prennent plein la gueule

Police

Expulsion et saccage

V'là les flics

Expulsion et saccage

Refrain

Et les manifestants

V'là les flics

S'en prennent plein la gueule

Police

Attention aux provocs

V'là les flics

Attention aux provocs

Y'en a Ras l'Front

air : Peuple aux armes, de Ras l'Front Nîmes

Tous solidaires sur cette terre

C'est notre espoir pour les peuples de demain

Contre la haine, cette idée reine,

Nous la combattons déjà sur tous les fronts

Il est des villes où des débiles

Ont pris parti pour le royaume des cons

Mais sur les places, ceux que l'on chasse

Proclament fort qu'ils en ont quoi ? Ras l'Front !

Même si tu doutes, si tu écoutes

Tous les discours qui appellent à l'exclusion

Dis-toi, peut-être, que tes ancêtres

Ont combattu pour notre libération.

Si l'on veut vivre et rester libres

Hors des cachots, des camps de concentration

Contre le racisme et le fascisme

Aujourd'hui, crions tous "Y'en a Ras l'Front !"