Eugène Varlin
élu de la Commune de Paris , membre de l'AIT "Tant qu'un Homme pourra mourir de faim à la porte
d'un palais où tout regorge,
il n'y aura rien de stable dans les institutions humaine"
Son crime ?
Avoir fait tremblé les exploiteurs, les possédants, avoir servi le peuple...
1839 : naissance à Claye Souilly (77 )
1862 : apprenti peintre, puis relieur à Paris
1864 : Naissance à Londres de l'Association Internationale des Travailleurs. Avec son frère Louis et Nathalie Lemel, il participe à la première grève des relieurs qui sera un succès.
1865 : Un bureau de l'AIT s'installe à Paris (rue des Gravilliers), Il collabore au journal Tribune Ouvrière.
1866 : Varlin est délégué au premier congrès de l'AIT à Genève
1867 : Création d'une première coopérative de consommation : La ménagère.
1868 : ouverture d'un restaurant coopératif "la Marmite" rue Mazarine puis, rue Larrey. C'est une succès, la Marmite ne sera fermée qu'à la chute de la Commune. Cette coopérative comptera jusqu'à 8000 adhérents.
1869/1870 : de nombreuses grèves se déroulent en France impulsée par l'AIT, Varlin sera arrêté de nombreuses fois.
1870 :
juillet la section parisienne publie un manifeste contre la guerre. Varlin s'engage dans la Garde Nationale où il sera élu immédiatement.
En septembre, il fait parti du Comité Central provisoire des vingt arrondissements de Paris.
1871 : Varlin anime la section parisienne de l'AIT et pousse la Garde Nationale à fédérer tous ses bataillons. Il est élu au comité central de la Garde Nationale.
18 mars : dès les premières de la matinée, avec les bataillons des "Batignolles", il prend le contrôle du 17è arrondissement. En début d'après-midi, il s'empare de la Place Vendôme.
24 mars : Varlin participe à la rédaction du manifeste-programme des sections parisiennes de l'AIT.
Il sera élu dans le 6è arrondissement.
1er mai : Varlin et la majorité des autres Internationalistes s'opposent à la création du Comité de salut Public.
28 mai : Exténué, il est reconnu et arrêté rue Lafayette. Il est amené à Montmartre, les " braves gens " viendront le " cogner " à coup de cane, de bâtons, de pierre toutes sortes.
Il sera adossé à un mur à l'angle de la rue de la Bonne et de la Rue du Chevalier de la barre, où il sera fusillé et laissé sur place pendant des heures.

d'après le numéro de la revue Itinéraire consacré à Varlin

l'éxécution de Varlin à Montmartre (tableau de Maximilien Luce)
les affiches de la COMMUNE de Paris